Les revenus passifs vs les revenus du travail

Dans l’article précédent, j’ai opposé les revenus du travail et les revenus passifs.

Pour ceux qui débutent en recherche de liberté financière, le concept de « revenus passifs » est sans doute un peu flou.

Donc, on se fait une petite mise à jour sur les différentes catégories de revenus

C’est parti!

Les allocations sociales

Il s’agit des revenus qui sont versés par un organisme, le plus souvent l’Etat ou un organisme public comme la CAF ou la CPAM.

Ces revenus dépendent le plus souvent de critères comme:

  • la composition de la famille (les allocations familiales),
  • le type de logement (les aides au logement),
  • l’état de santé (l’allocation adulte handicapée)
  • la capacité de travail (la pension d’invalidité)
  • et de bien d’autres critères.

Les aides sociales sont nombreuses et variées, notamment en France.

Tu verras que je vais peu en parler sur le blog. En effet, je ne considère pas les aides sociales comme un revenu en tant que tel, mais plutôt comme une rentrée d’argent.

Je m’explique, même si c’est de l’argent qui entre sur ton compte, ces aides dépendent de ta situation (et aussi du bon vouloir de l’Etat). Tu n’as pas la main dessus pour les augmenter ou les diminuer en faisant une action comme par exemple travailler plus ou investir plus. La seule action possible, à mon sens, est de demander une aide si tu y as droit. Mais au delà de ça, tu n’as que peu la main sur la perception de ces aides et leur montant.

C’est pour cela que je classe les allocations un peu à part dans la classification des revenus.

Maintenant entrons dans le vif du sujet et voyons la différence entre les 2 catégories de revenus que je considère comme principales.

LES REVENUS DU TRAVAIL

Les revenus du travail sont, au sens large, les revenus qui nécessitent d’échanger son temps contre de l’argent.

Les revenus du travail se divisent en 2 catégories principales:

  • les salaires et assimilés,
  • les revenus des travailleurs indépendants.

Les salaires et assimilés sont les revenus perçus par un employé, qui dispose d’un contrat de travail. Le contrat de travail peut être proposé par une entreprise ou par un organisme étatique (cas des fonctionnaires).

L’employé, au sens large, échange son temps contre de l’argent. Les revenus peuvent être constitués par:

  • le salaire,
  • les avantages salariaux, comme par exemple un véhicule de fonction,
  • les primes et bonus divers comme les primes de fin d’année, les bonus liés à la productivité,
  • la participation et l’intéressement pour les entreprises qui en distribuent,
  • les participations financières sur des dépenses (comme la participation sur les contrats de complémentaires santé),
  • tout autre revenu lié au fait d’avoir été salarié à un instant T dans une entreprise.

Ces revenus peuvent aller de très faibles à très élevés. Une seule constante: ils dépendent d’un travail et sont, en principe, proportionnels au temps travaillé. Certaines professions, notamment celles qui sont majoritairement rémunérées à la commission, font un peu exception à ce principe.

Mais pour la grande majorité des employés, la règle est la rémunération sur la base d’un salaire horaire.

Les revenus des travailleurs indépendants sont, quant à eux, les revenus perçus par les personnes qui sont « leur propre patron ». On peut inclure dans cette catégorie les autoentrepreneurs, la majorité des professions libérales quand elles ne sont pas exercées à titre salarié (médecin, avocat, kiné, comptable…..) ou tout professionnel qui détient son entreprise (ex: les professionnels du batiment).

En résumé toute personne qui exerce une profession pour son propre compte et qui facture ses prestations à des clients.

Là encore, les revenus dépendent de la quantité de travail. Toutefois, il arrive que la rémunération de certains travailleurs indépendants ne soit pas complètement alignée avec la quantité de travail effectué. Je pense par exemple aux avocats dont une partie de la rémunération peut être corrélée aux résultats de l’affaire en cours et des sommes obtenues lors de la décision de justice. Ce revenu ne dépend alors pas du seul travail de l’avocat, mais aussi du résultat judiciaire de l’affaire.

Néanmoins, comme pour le salarié, pas de travail =pas de revenus.

C’est là qu’on va s’intéresser à la dernière catégorie de revenus: les revenus passifs et vous allez tout de suite comprendre la différence (et l’intérêt!) de ce type de revenus

Les revenus passifs

Les revenus passifs sont les revenus dont la perception est indépendante de la quantité de travail fourni.

Ils ne sont pas proportionnels au temps passé. Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas travailler pour les obtenir, mais une fois mis en place, ils revêtent un caractère « automatique ».

Ce sont par exemple:

  • les loyers d’un investissement locatif,
  • les dividendes d’une action,
  • les intérêts d’une obligation ou d’un produit de taux comme un livret ou un dépot à terme,
  • les droits d’auteur, pour un livre ou de la musique,
  • les royalties sur un produit,
  • les revenus issus d’un brevet,
  • les revenus issus de la vente de produits de formation,
  • etc….

Le point commun de ces différents exemples est que, même si obtenir ces revenus demande du travail (comme écrire un livre), la quantité d’argent gagnée n’est pas proportionnelle au temps passé. Tu peux écrire un livre qui se vend à 5 exemplaires ou à 500 000 exemplaires, tu auras passer le même temps à l’écrire. Le revenu, quant à lui, ne sera pas le même selon la quantité de livres vendus.

Ce sont, et de loin, les revenus les plus intéressants, car ils ne nécessitent pas de travail « au quotidien » pour les obtenir. Il faut bien sûr travailler un peu pour les conserver (par exemple: il fait faire des travaux dans l’appartement que tu loues pour le garder en bon état pour continuer d’avoir des locataires), mais tu n’as pas d’actions à faire au quotidien pour que tes loyers tombent. C’est parce que tu détiens un appartement (ou une maison ou un immeuble) que tu obtiens des loyers, pas parce que tu vas te lever tous les matins pour aller bosser.

Et ce sont ces revenus-là qu’il va falloir obtenir pour tendre vers la liberté financière.

Et toi, as-tu d’autres exemples de revenus complémentaires que tu voudrais partager avec nous pour nous inspirer?

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